Maitriser son langage et la sémantique est l’un des moyens les plus efficace et instantané pour gérer son stress.
La sémantique est l’étude et la connaissance du sens des mots, elle est pour le bien-être de tous à connaitre et maîtriser.
Laisser la liberté à son esprit d’utiliser n’importe quel mot pour définir une situation, n’est ni raisonnable, ni judicieux.
Il est primordial pour gérer convenablement notre niveau de stress de diriger notre esprit.
Aucune carte blanche ne doit lui être octroyée dans les situations délicates.
Chaque mot utilisé doit être validé consciencieusement.
Mise en situation:
“J’ai un pneu crevé, c’est la catastrophe”
Le mot “catastrophe” employé ici est ce que l’on appelle un mot à forte charge émotionnelle.
À sa simple évocation, notre biochimie va être modifiée et nous plonger directement dans un état de stress avancé.
Dans l’inconscient collectif et vous pouvez le constater facilement en posant la question à n’importe qui autour de vous, lorsque nous employons le terme “catastrophe”, cela nous évoque : tremblement de terre, tornade, guerre, famine… De véritables cataclysmes destructeurs et induisant de réels dangers.
Or notre actuel pneu crevé, ne nous met aucunement en danger.
Ce mot “catastrophe” ici utilisé n’est pas du tout adapté et va être pris au premier degré, par notre cerveau ressource qui le validera comme vérité.
Il commencera ainsi les associations d’idées avec des événements graves et difficilement surmontables.
Nous devons constamment surveiller les mots que nous utilisons et bannir de notre langage courant les mots à forte charge émotionnelle.
Il n’est pas rare et cela est triste d’entendre les gens dire :
“Je suis en retard, c’est la panique”
“Ça me tue d’entendre ce genre de chose”
“C’est terrible ce qui t’arrive”
“C’est la guerre au boulo!”
“Quel désastre ce projet”
“Cette réunion va être un véritable calvaire”
“L’examen est demain, je suis terrorisé”
…
Il serait possible d’étendre cette liste sur plusieurs pages.
Chacun de ces mots que nous prononçons va déclencher en nous des réactions liées à des émotions et sensations, pensées et souvenirs, perceptions et ressentis.
Nous allons revivre (nous rejouer) peut-être des moments désagréables et un mal-être va s’installer en nous.
Accompagné de syndromes tels que la peur et un sentiment d’oppression, la visualisation d’images réelles ou médiatiques, une sensation de crispation et un sentiment de vulnérabilité ou d’infériorité. Ou encore des sensations physiques de froid, des bouffées de chaleur, des palpitations cardiaques ou des douleurs.
L’astuce anti-stress
L’une des premières choses à faire est de s’auto-observer et dresser la liste des mots et expressions à forte charge émotionnelle que nous employons régulièrement, puis trouver des formules de remplacement plus douces.